L’autoconsommation est le principe de consommer ce que l’on produit. Dans l’univers du photovoltaïque résidentiel, différents systèmes d’installation permettent d’adapter notre production à nos besoins. Tandis que certaines installations privilégient l’autonomie et l’indépendance énergétique, d’autres systèmes seront plus adaptés à une volonté de rendement et de réduction des frais énergétiques.
Quelles sont les particularités d’une installation résidentielle ?
Une installation photovoltaïque résidentielle se distingue par sa grandeur et son utilisation. Contrairement aux grandes centrales solaires destinées à alimenter des réseaux électriques étendus, les systèmes photovoltaïques résidentiels sont conçus pour répondre aux besoins énergétiques d’une habitation individuelle. Une installation photovoltaïque aux dimensions plus modestes s’adapte à la consommation domestique, favorisant l’indépendance énergétique et la réduction des factures électriques. Généralement, une résidence standard n’aura pas besoin d’un générateur supérieur à 9 kWc.
En France, les installations photovoltaïques résidentielles sont soumises à des contraintes légales quant à la limitation de leur production. Selon la réglementation en vigueur, les propriétaires doivent respecter une puissance maximale autorisée, fréquemment plafonnée à 6 KVA pour les installations en autoconsommation avec vente du surplus. Cette contrainte vise à maintenir l’équilibre du réseau électrique national tout en encourageant l’autoconsommation.
Les 3 types de systèmes photovoltaïques
Il existe 3 types de systèmes d’installations différents avec plus au moins d’autonomie dans la gestion de sa production.
1. L’installation autonome
Une installation autonome est une installation qui n’est pas raccordée au réseau public. L’électricité produite est directement transmise aux différents appareils électriques. Ce type d’installation convient majoritairement aux habitations qui rencontrent des difficultés à se raccorder au réseau principal ou qui souhaitent devenir autonomes pour des raisons d’indépendances énergétiques. Ainsi, ce type d’installation doit être assez important afin de convenir aux besoins énergétiques de l’habitation. Une gestion de sa consommation doit être mise en place dans le but de consommer durant la hausse de la production d’électricité, donc aux heures d’ensoleillement les plus élevées.
2. L’installation hybride
Tandis que le système autonome dépend de l’ensoleillement, le système hybride va permettre de stocker l’énergie pour pouvoir l’utiliser en différer. Le système combine l’énergie solaire avec d’autres sources, comme des batteries de stockage ou des générateurs d’énergie. Cette approche offre une autonomie accrue en permettant le stockage de l’énergie excédentaire pour une utilisation ultérieure, assurant ainsi une alimentation continue, même en l’absence de soleil.
3. L’installation raccordée au réseau
Le dernier type d’installation est l’installation avec raccord aux réseaux électriques.
La production d’électricité est utilisée directement par le foyer s’il en a besoin. Sinon, la production est revendue et réinjectée et dans le réseau électrique. Ce système permet ainsi de réduire sa facture électrique, de créer des bénéfices et d’utiliser une énergie non polluante et donc responsable.
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L’installation plug and play
Sous le même principe que l’installation autonome, le plug and play permet de réinjecter directement l’énergie produite dans le réseau de l’habitation pour une consommation immédiate.
Au lieu que l’électricité soit convertie par un onduleur qui vient s’ajouter aux panneaux photovoltaïques, le système plug and play (connecté et utilisé) permet de réinjecter la production seulement grâce à un branchement à une prise de courant. L’onduleur est directement intégré au module électrique et la production passe directement dans le réseau de l’habitation par la prise. L’installation du module est alors largement simplifiée !
Le module Utoo est un des systèmes de plug and play les plus performants. Avec 410 Wc de puissance, il permet d’augmenter le rendement de 21%. Ainsi, il permet une installation flexible que ce soit sur un toit, un balcon, un jardin, etc…